Analysen und Kritik moderner Ökonomie, deren Wissenschaft und Legitmation im Zeitalter der Finanzialisierung
Etrange (غریب) در زبان فرانسوی از ریشه لاتین extraneus به معنای «خارجی» در برابر داخلی intraneus است. آنچه از خانه نیست unheimlich (امر غریب) از heim (خانه) نیست از منزل نیست در طرف دیگر دروازه fores است foreigner (خارجی)، خارج از ضرب و زیادی است odd (زاید) ناهنجار نامعمول نادر کمیاب تکی است seltsam (عجیب) عجیب و غریب besherat رشید ظریف پراوهام خمیده verschroben (بد خو) خمیده شگفت آور خارق العاده حیرت انگیز
غنای زبان امری غریب است در کلماتی که به نحوی حولِ مفهومِ غریبِ خارجی ausländer شکل گرفته اند خارج از کشور «هم کشور ما» همانگونه که پیش تر در فرانسه می گفتیم «این کشور من است» برای اشاره به کسی از روستای من محله ی من استان من ولایت من
Il me semble que le mot « avant-garde » a toujours été pour moi une espèce de souvenir. J’ai dû l’entendre autour de 1960, alors que le surréalisme ne se portait déjà plus très bien. Presque en même temps je découvrais Bataille et Artaud, que n’accompagnait aucune étiquette d’avant-garde. Mais c’est l’ensemble du climat de pensée qui se modifiait de manière profonde dans les après-coups de la guerre.
Les avant-gardes – ou du moins ce nom : il ne s’agit que de son usage – ont eu d’emblée pour moi un goût de passé. D’arrière-garde, en somme. Je ne plaisante pas : je pense que le soupçon porté sur la nature militaire de la métaphore était déjà présent dans le contexte où je découvrais le mot. Pourquoi fallait-il que l’art opère comme une armée ? Il y avait un doute. Ce n’était pas tant l’idée de la lutte ou du combat qui était préoccupante...
Psychopathologie de la vie numérique. Une nuit de septembre 2016, je rêve que c’est la rentrée et que je dois donner un cours. Il y a des années que je n’ai pas enseigné. Je suis projeté là, in medias res, dans un établissement de nature indéterminée. Je n’ai absolument rien préparé ; je n’ai avec moi aucun livre, aucun crayon, aucune feuille de papier. Je n’ai jamais su improviser. J’ai longtemps espéré d’en être un jour capable, l’expérience et le temps ayant fait leur œuvre ; cela ne s’est pas produit. Quelquefois, par flemme ou parce que j’avais beaucoup à faire par ailleurs, j’ai repoussé indéfiniment la préparation d’un cours, en songeant alors, eh bien, à Dieu vat, ce sera l’occasion d’improviser – et le résultat n’a pas été heureux. L’épreuve s’annonce donc rude, mais, pour essayer de me rassurer, je l’aborde en jouant avec l’idée que cette fois-ci, enfin...