Christian Marazzi
Le socialisme du capital
Reportagen, Fiktionen, Wirklichkeiten der Hauptstadt des 20. Jahrhunderts
Die Allgegenwart der Kritik, ihre Dominanz in Gestalt von Themen, in Gestalt von Verhaltensweisen und Bekenntnissen, ist ein erstes Anzeichen für die Abwesenheit kritischen Denkens.
In akademischen Kreisen dominiert gegenwärtig eine regelrechte Inventarisierung und Archivierung der Kritik, eine fleißige Verwaltung des kritischen Hausrats. Hier begegnet man allerlei Relevanzprüfern und Erbschaftsverwaltern, die das Brauchbare vom Unbrauchbaren trennen und die Familienzugehörigkeiten überwachen. Kritik erstarrt, weil sie in ihren Händen oft nicht mehr ist, als der beliebige Gegenstand eines enzyklopädischen Interesses. Dieses leidenschaftslose Interesse, das von keinem Impuls geleitet, von keinem Affekt getrieben wird, kennt nichts Liebens- oder Hassenswertes. Auf der anderen Seite drängen sich vermeintliche Gegenspieler in den Vordergrund, die meinen, die Kritik als ein rein evaluatives und optimierendes Unternehmen entlarven zu können. Hier sind es nicht Aktualitätsbescheiniger und Treuhandwächter, mit denen man es zu tun bekommt, sondern juvenile Rebellen und halbstarke Aufschneider. Sie verkünden mit antiakademischen Volten, die doch mitten in der...
Psychopathologie de la vie numérique. Une nuit de septembre 2016, je rêve que c’est la rentrée et que je dois donner un cours. Il y a des années que je n’ai pas enseigné. Je suis projeté là, in medias res, dans un établissement de nature indéterminée. Je n’ai absolument rien préparé ; je n’ai avec moi aucun livre, aucun crayon, aucune feuille de papier. Je n’ai jamais su improviser. J’ai longtemps espéré d’en être un jour capable, l’expérience et le temps ayant fait leur œuvre ; cela ne s’est pas produit. Quelquefois, par flemme ou parce que j’avais beaucoup à faire par ailleurs, j’ai repoussé indéfiniment la préparation d’un cours, en songeant alors, eh bien, à Dieu vat, ce sera l’occasion d’improviser – et le résultat n’a pas été heureux. L’épreuve s’annonce donc rude, mais, pour essayer de me rassurer, je l’aborde en jouant avec l’idée que cette fois-ci, enfin...
Etrange extraneus du dehors pas du dedans (intraneus) pas de la maison unheimlich pas du heim pas du foyer de l’autre côté des portes – fores, foreigner pas dans le rythme en trop, odd pas régulier pas ordinaire rare singulier seltsam bizarre besherat vaillant élégant fantasque tordu verschroben de travers surprenant extraordinaire étonnant
C’est étonnant comme nous sommes riches en mots formes façons pour tourner autour de l’étrange étranger de l’ausländer hors du pays pas « pays avec nous » comme on disait jadis en France « c’est un pays à moi » pour dire quelqu’un de mon village de mon coin ma province mon bled
Riches à profusion pour tout ce qui n’est pas proche et propre, approprié, convenant, mitmenschlich ce qui ne fait pas mitdasein
Parce qu’on présuppose que mit avec with est consistant, plein, solide et solidaire et ce qui est without avecsans mitohne avec hors ou hors d’avec la proximité
Mais avec même proche exige...