Etrange extraneus du dehors pas du dedans (intraneus) pas de la maison unheimlich pas du heim pas du foyer de l’autre côté des portes – fores, foreigner pas dans le rythme en trop, odd pas régulier pas ordinaire rare singulier seltsam bizarre besherat vaillant élégant fantasque tordu verschroben de travers surprenant extraordinaire étonnant
C’est étonnant comme nous sommes riches en mots formes façons pour tourner autour de l’étrange étranger de l’ausländer hors du pays pas « pays avec nous » comme on disait jadis en France « c’est un pays à moi » pour dire quelqu’un de mon village de mon coin ma province mon bled
Riches à profusion pour tout ce qui n’est pas proche et propre, approprié, convenant, mitmenschlich ce qui ne fait pas mitdasein
Parce qu’on présuppose que mit avec with est consistant, plein, solide et solidaire et ce qui est without avecsans mitohne avec hors ou hors d’avec la proximité
Mais avec même proche exige...
Jamais je n’aurais dû l’embaucher. Il avait pourtant l’air d’avoir toutes les compétences requises pour remplacer mon cuisinier habituel. Schneider s’était mis en arrêt maladie pour ce qui menaçait de devenir un temps indéterminé, et c’est comme cela que je me suis retrouvé tout naturellement à embaucher ce petit homme trapu qui parlait un allemand approximatif. Les affaires devaient continuer à tourner, après tout, les clients avaient faim.
Souvent, les relations complexes que l’on entretient au quotidien et qui s’accompagnent d’un code indéchiffrable ne sont pas suffisamment claires. C’est seulement une fois que les choses nous ont échappé que l’on comprend comment fonctionnaient leurs mécanismes de régulation : comment Schneider organisait ses achats, comment il donnait ses indications à ses aides-cuisiniers, comment il composait ses plats et avec quelle fidélité il s’efforçait de faire avancer mon affaire.
L’aide-cuisinier travaillait en apparence exactement comme lui. Il faisait aussi ses achats lui-même. Il cuisinait de...
Kaum etwas setzt schneller Rost an als Kriegsgerät und Literatur. Da nützt weder Pflege noch Wartung, am besten ist es, man lässt das Material einrosten und rüstet derweil am anderen Ende nach, erweitert Bestände, feilt an Technologien und poliert vor allem die Oberflächen auf Hochglanz, bzw. man nimmt den einfachen Weg und lässt eine Glanzschicht auftragen – einen feinen, seidenen Film –, denn so geht das heutzutage: man trägt auf. Dieser chemische Glanz der Panzer und Bücher kommt von der Sprühdose. Er hält allerdings nicht lange, sondern schwindet, sobald das Auge sich abwendet, und das Auge wendet sich schnell ab. Wo der Blick dann aber als nächstes hin eilt, glitzert und funkelt es wieder: bei jeder Militärparade wie bei jeder Buchmesse.
Dieser Glanz ist jedoch bei weitem nicht das einzige, was Krieg und Literatur verbindet. Ihre Verknüpfungen sind vielfältig und verworren. Wo Gewalt aufhört und das Schriftzeichen anfängt, ist selten klar,...